mardi 24 janvier 2012

Hannibal est à ma porte

Un commentaire sur un vieil article. Un rapide parcours. Et peu mémorables. Quelques mots. A peine. Horresco referens !... Quelques mots. Pas grand chose. Fulgurances ? fleurs ? flèches ? Si rares.

lundi 2 janvier 2012

La lutte des classes se porte bien

En cette fin d'année, deux choses. La première, c'est l'extravagant film situationniste de René Viénet qui a détourné en 1973 un film de kung-fu. La dialectique peut-elle casser des briques ? ça s'appelle... et je l'ai revu ces jours-ci. Rien que le titre vaut de l'or. Mais alors le film, les dialogues, le vocabulaire, ha !... 


La seconde, c'est la violence de quelques supplices et tortures. Extraordinaire. Tiens, le célèbre supplice de Damiens. Mais je n'avais jamais lu en quoi il avait consisté. Hé ! bien voici : 
Damiens fut condamné, à « faire amende honorable devant la principale porte de l'église de Paris », où il devait être « mené et conduit dans un tombereau, nu, en chemise, tenant une torche de cire ardente du poids de deux livres », puis « dans le dit tombereau, à la place de Grève, et sur un échafaud qui y sera dressé, tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes, sa main droite tenant en icelle le couteau dont il a commis le dit parricide, brûlée au feu de soufre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l'huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et souffre fondus et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent »
 Ce qui m'impressionne le plus est son commentaire : "La journée sera rude." Sensationnel !


Et maintenant, en ce début d'année, je tombe sur les déclarations (je me demande bien par quels hasards) d'un élu communiste de la Mairie de Paris, un certain Jean Vuillermoz. J'ai lu et j'ai relu. C'est bien le mot communiste qui lui est accolé. L'article, presque aussi révolutionnaire qu'une diatribe d'Arlette Chabot, traite du PSG, le club de la capitale du Qatar. Puisque ces gens ont trop d'argent, pourquoi dépenser l'argent du contribuable pour rien ? C'est la question. Et voilà ce que notre camarade communiste répond : 
« C'est l'économie actuelle qui veut ça. Malheureusement. Le foot pousse cette logique à l'extrême. L'argent inonde ce sport. Lorsque le Barça affronte le Real Madrid, il y a aussi plusieurs dizaines de millions d'euros sur le terrain et là, personne ne s'en offusque.

Le PSG a l'ambition d'être un grand club international et on ne peut pas lui reprocher d'utiliser les mêmes armes que tout le monde. » (Rue 89)


Alors Jeannot ? le travail c'est la liberté ? Ahahah... Les bureaucrates commencent par nous exploiter, et ils finissent par nous aliéner... "servir le peuple" qu'ils appellent ça... c'est toujours l'amélioration dans la misère ou la misère qu'ils améliorent... Les exploiteurs ! il va encore falloir que tu leur exhibes ta productivité ! Alors ? A quoi ça sert d'avoir lu Marx et Lautréamont ? Je ne veux plus entendre parler de lutte de classes, sinon je vous envoie mes sociologues, mes Foucault, mes Lacan... et si ça ne suffit pas, je vous envoie mes structuralistes ! Ahahaha... hum, touches-en un mot à ton syndicat... ou bien lis le Nouvel Observateur... Ahahahaha...

T'en fais pas va, je charrie un peu... mais c'est pas si méchant. Bon, Jeannot, t'es un peu au communisme ce que Monseigneur Vingt-trois est au catholicisme. Il n'y a rien de grave, tant qu'on pense que la paix c'est la guerre, et vice et versa.